Modifier la Constitution méthodiste unie

L’évêque Tracy Smith Malone examine les résultats d’un vote des délégués en faveur d’un plan de régionalisation mondiale alors qu’elle préside une session législative de la Conférence générale méthodiste unie à Charlotte, N.C., le 25 avril. L’organe a voté 586 voix contre 164 pour un amendement à la constitution de la dénomination qui sera maintenant soumis aux électeurs de la conférence annuelle pour ratification potentielle. Photo de Paul Jeffrey, UM News.
L’évêque Tracy Smith Malone examine les résultats d’un vote des délégués en faveur d’un plan de régionalisation mondiale alors qu’elle préside une session législative de la Conférence générale méthodiste unie à Charlotte, N.C., le 25 avril. L’organe a voté 586 voix contre 164 pour un amendement à la constitution de la dénomination qui sera maintenant soumis aux électeurs de la conférence annuelle pour ratification potentielle. Photo de Paul Jeffrey, UM News.

Tout comme les États-Unis, l’Église méthodiste unie est régie par une constitution écrite. Ce document décrit comment la dénomination doit être organisée tout en définissant les pouvoirs de la Conférence générale, de Le Conseil des Évêques. La Constitution est universellement contraignante pour toutes les conférences méthodistes unies ( annuelles, juridictionnelles et centrales ) et les entités du monde entier. La Constitution se trouve dans la Partie I du Livre méthodiste uni de discipline.

Tout comme la plupart des constitutions, ce document peut être modifié afin de répondre aux besoins changeants de la dénomination et de ses ministères. Les modifications constitutionnelles peuvent provenir soit de la Conférence générale, des conférences annuelles ou des conférences juridictionnelles/centrales. Toutes les modifications constitutionnelles ( indépendamment de leur origine ) doivent être votées par la Conférence générale et ratifiées par les conférences annuelles. Voici à quoi ressemble ce processus :

Proposer un amendement à la Conférence générale

Un amendement constitutionnel peut être proposé par n’importe qui au sein de l’EMU. Certaines pétitions peuvent être rédigées et soumises par des organismes ou des institutions au sein de la dénomination, tels que des agences générales ou des conférences annuelles, tandis que d’autres peuvent provenir du niveau local.

Les amendements suivants ont été adoptés lors de la Conférence générale 2020 reportée et seront présentés aux conférences annuelles en 2024 et 2025. Le processus de ratification pourrait durer jusqu’en 2026. Pour en savoir plus, cliquez ici.


Les pétitions visant à modifier la Constitution seront examinées par la commission législative compétente composée de divers délégués à la Conférence générale. Une commission se prononcera sur l’opportunité de soumettre la proposition à l’examen de la Conférence. Ils peuvent également modifier la pétition en comité. Même si la commission vote pour ne pas soumettre la pétition, tout délégué peut présenter une motion pour examiner l’amendement de la Conférence générale. Une fois qu’une pétition est présentée, les délégués peuvent en débattre, donnant une chance égale aux voix en faveur et contre l’amendement d’être entendu. Les délégués peuvent également proposer des modifications à l’amendement du parquet, qui doivent être mises aux voix avant l’amendement lui-même.

Une fois que la conférence vote pour mettre fin au débat sur l’amendement, il est voté par tous les délégués présents. Un amendement constitutionnel exige une majorité des 2/3 des délégués pour être adopté, contrairement aux autres modifications proposées au Livre de discipline, qui n’exigent qu’une majorité simple. Si l’amendement est adopté avec le vote nécessaire des 2/3, il sera soumis aux conférences annuelles pour ratification.

Ratification de la conférence annuelle

Après qu’un amendement constitutionnel est adopté à la Conférence générale, il peut être présenté aux conférences annuelles réunies pour ratification. Les délégués à la conférence annuelle ( du clergé et des laïcs ) se prononceront à la majorité simple sur la ratification de l’amendement. Le nombre de votes Oui et Non est enregistré et envoyé au Conseil des Évêques, qui garde une trace de tous les votes enregistrés de chaque conférence. Les délégués à la conférence annuelle peuvent débattre de l’amendement constitutionnel selon les mêmes règles que la Conférence générale, mais ils ne sont pas autorisés à le modifier.

Pour être pleinement ratifié, un amendement constitutionnel doit avoir "un vote affirmatif des deux tiers du nombre total de membres"[1]. Cela signifie que l’amendement doit être confirmé par les 2/3 de tous les délégués qui ont voté lors des différentes conférences annuelles. Même si une majorité des conférences annuelles ont voté en faveur de l’amendement, s’il ne parvient pas à recueillir le soutien des 2/3 du nombre total de voix, il ne deviendra pas loi de l’Église. Les modifications apportées aux premières ou deuxièmes règles restrictives de la Constitution exigent la ratification d’un vote global de 3/4. Le Conseil des évêques annoncera quand un amendement a rencontré la majorité nécessaire des 2/3 des voix, à quel moment il deviendra officiellement loi de l’Église.

Ressources additionnelles

Ce contenu a été produit par umc.org le 22 mai 2024. Philip J. Brooks est auteur et développeur de contenu à United Methodist Communications. Contactez-le par email.

[1] “The Book of Discipline of The United Methodist Church 2016.” ¶59 ( Le livre de discipline de l’Église méthodiste unie 2016 )


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